Témoignage d'une famille adressé au journal Le Pélerin

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Ma fille, après son brevet, cherchait une Ecole hôteliere pour obtenir un C.A.P. L'école catholique ou elle avait fait ses études lui indiqua l'École Hôteliere Dosnon, à Couvrelles, dans l'Aisne près de Soissons. Nous avons donc eu toute confiance dès le départ, puisqu'il s'agissait d'une école catholique et nous l'avons inscrite.

Or six mois après son entrée à Dosnon, non seulement elle ne s'y plaisait plus, mais elle se plaignait des conditions de travail qu'elle subissait et de l'ambiance fermée de l'école.

"On me fait nettoyer les vitres du château, je n'arrête pas. Je suis comme une servante. Je fais la lessive du château. Je lave le linge des prêtres ... L'ambiance est fermée. Pas d'ouverture sur le monde. On est enfermé. Ce n'est pas comme dans mon ancienne école, ou on était ouvert, on regardait la télévision ... Et puis ils veulent m'embringuer. On me pousse a faire des choses que je ne veux pas, ils veulent me faire faire des voeux... Il faut que vous me retiriez de là, ce n'est pas ce que je cherche. Je pleure tout le temps. J'en ai marre. Je n'en peux plus ".

Evidemment mon mari et moi, nous avons été très surpris, d'autant plus que le prix de la pension était, au début, fixé a 1.800 fr par mois. Nous trouvions ce prix d'autant plus cher que notre fille assurait un gros travail ménager.

Avec mon mari, nous nous sommes informés auprès de divers personnes, parents, anciennes élèves ou professeur de Dosnon, qui ont confirmé les faits que dénonçait notre fille. C'est pourquoi, voyant notre fille si déstabilisée et malheureuse, nous sommes allés, un beau dimanche, la chercher et nous l'avons ramenée chez nous.

Depuis, elle va très bien.