Pas de liberté de choix de son confesseur

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Raphaël (Pologne, date des faits cités : 1999)


Raphaël, contrairement à la plupart des numéraires, avait rejoint l’Œuvre tardivement, à l’âge de vingt-cinq ans. Il était journaliste, aussi eut-il droit à un traitement de faveur. Les directeurs avaient tendance à lui passer toutes ses volontés, à ne pas intervenir dans son emploi du temps professionnel. Ils acceptaient ses doutes, ses questions et même son refus de se plier à certaines pratiques de l’Opus Dei. Pour ce numéraire pas comme les autres, la direction spirituelle du centre – qui se borne à vérifier si l’on remplit bien ses obligations et si l’on obéit à ses supérieurs – ne suffisait pas. Raphaël préférait ouvrir son âme au prêtre qu’il fréquentait avant d’entrer à l’Œuvre.

Il ignorait que l’Opus Dei ne peut tolérer bien longtemps un régime de faveur. Au bout de six mois, les directeurs décidèrent qu’il était temps de mettre fin à ce « désordre ». Raphaël fut sommé de se confesser, comme tous les membres, au prêtre de son centre.

Il est faux d’affirmer que les membres de l’Œuvre ont la liberté de se confesser à qui ils souhaitent.