Méditation sur "Le bon pasteur"

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Saint Josémaria, méditation Le bon pasteur, 12.III.1961.


Notez et gravez dans votre cœur ce que je vous dis. Car ce n’est pas seulement un prêtre qui vous parle : c’est le Fondateur, et il n’y en a qu’un seul. Vous connaîtrez beaucoup de Papes, moi j’en ai connu quelques-uns. D’innombrables Cardinaux. Et des Évêques plus encore... Mais il n’y a qu’un seul Fondateur de l’Opus Dei, bien qu’il ait si peu de fondements: un seul fondateur ! Et Dieu vous demandera des comptes si vous ne suivez pas mes indications. Jésus-Christ vous parle par ma bouche d’une manière spéciale, parce que je suis moi tout spécialement votre bon Pasteur, en son nom.

(...) Il pourrait arriver que l’un d’entre vous s’éloigne de ses directeurs, de ses frères pour aller vers un étranger. Pour aller voir un homme peu sage, inculte, imprudent ou de mauvais conseil qui pourrait le conduire sur le chemin de la perdition.

Mes enfants, vous devez prendre la ferme résolution de ne pas commettre cette erreur dans votre vie. Le Seigneur lui même, par l’intermédiaire de saint Jean, vous avertit qu’il ne faut pas chercher conseil à l’extérieur, parce que ce serait aller se jeter volontairement dans un précipice. Fuyez l’étranger ! N’écoutez que la voix du bon pasteur !

Vous savez qui est le bon pasteur pour mes brebis? Celui à qui j’ai confié cette mission. Et moi cette mission je la confie d’habitude aux Directeurs et aux prêtres de l’Œuvre. Ceux qui ne connaissent pas l’Opus Dei ne peuvent être les pasteurs de mes brebis, même s’ils sont de bons pasteurs pour d’autres brebis, et même s’ils sont saints. Pour mes enfants, ils ne sont pas le bon pasteur dont parle Jésus-Christ. Est-ce clair ? Suivez le conseil du Maître : fuyez. Pourquoi devrions-nous écouter la voix de celui qui ne connaît pas l’esprit de notre Œuvre ? Il faut écouter la voix du bon pasteur, de ceux qui ont reçu la mission de mener mes brebis de l’Opus Dei au pâturage. Aucun autre pasteur n’a reçu cette mission spécifique. (...)

Dans l’Oeuvre, nous devons tous avoir recours au Sacrement de la Confession au moins une fois par semaine. Vous devez vous confesser avec les prêtres désignés. (...) Tous mes enfants ont la totale liberté de se confesser avec n’importe quel prêtre approuvé par l’Eglise, et ils ne sont même pas obligés de le dire à leurs Directeurs dans l’Œuvre. Celui qui se conduirait ainsi pécherait-il ? Non ! Aurait-il bon esprit ? Non ! Il serait sur le point d’écouter la voix du mauvais pasteur. (...)

Parfois dans des circonstances précises, une âme a besoin d’un traitement spécifique, elle peut avoir besoin d’un conseil rapide et opportun, d’une direction spirituelle plus intense, mais elle ne doit pas chercher cette aide en-dehors de l’Œuvre. Celui qui agirait ainsi s’éloignerait volontairement du bon chemin et se dirigerait vers l’abîme. C’est certain, il aurait perdu le bon esprit. (...)

Si tu faisais cela, tu aurais mauvais esprit, tu serais un pauvre malheureux. Tu ne commettrais pas de péché, mais malheur à toi ! Tu aurais commencé à errer, à te tromper. Tu aurais commencé à écouter la voix du mauvais pasteur, parce que tu ne voudrais pas guérir, tu ne voudrais pas employer les bons moyens.

De plus, tu causerais un préjudice aux autres. Ce prêtre observera la loi du silence liée au Sacrement de la Confession : tous les prêtres le font, toujours. Mais quand une autre âme viendra lui demander conseil parce qu’elle pense à entrer dans l’Opus Dei, il l’en dissuadera peut-être. Ce confesseur ne pourra s’empêcher de penser : vais-je l’envoyer au même endroit que ce pauvre bougre, ce cancéreux qui refusait de se soigner ?

Tu connais bien la doctrine du Corps Mystique, celle de la Communion des Saints. Eh bien tu serais en train de nuire à tes frères, à ceux qui viendront après toi et à toi-même, au corps entier de l’Œuvre. Car en plus ce mauvais pasteur ne serait pas venu te chercher, tu serais le seul responsable de ce qui arrive. (...)

J’insiste encore : Pauvre de toi ! Pauvre, pauvre petit ! (...) Les membres de l’Opus Dei, s’ils veulent vraiment être fidèles, ne suivent pas un étranger au contraire ils le fuient, parce qu’ils n’écoutent pas la voix des étrangers. (...) Ceux qui n’ont pas reçu cette mission des Directeurs ne sont pas de bons pasteurs, même s’ils font des miracles. (...)

Le linge sale se lave en famille. Votre don se manifeste d’abord dans le fait de ne pas avoir la lâcheté d’aller laver votre linge sale en-dehors de l’Œuvre. Si vous voulez vraiment être saints, sinon l’Œuvre n’a pas besoin de vous.